En ce moment, on est en plein débat sur la fin de vie à l'assemblée nationale. Et, justement, en parallèle, j'ai une de mes patientes qui est dans ce cas là dans mon service. Ça fait bien gamberger tout ça, et permet de voir combien chaque situation est unique, et combien les députés risquent de se casser les dents pour essayer de légiférer la dessus.
Mme B. a 80 ans. C'est la première patiente qu'on m'a confiée quand je suis arrivé il y a quelques mois. C'est une 'chronique'. On ne sait plus très bien pourquoi elle est là, cela fait environ un an. Probablement que, comme d'habitude, la maison de retraite n'arrivait plus à gérer des troubles du comportement à type d'agressivité, vu que Mme B. a eu un diagnostic de démence il y a quelques années. Quand j'ai repris le dossier, j'ai fait mon maximum. La patiente déclinait, on m'expliquait qu'elle ne marchait plus depuis quelques semaines, qu'elle avait mal quand on la mobilisait. Bon, on fait les choses dans l'ordre, déjà on réajuste le traitement cardio parce que des jambes comme des poteaux, remplies de flotte, ça n'aide pas à marcher : Majoration du lasilix (ça fait pisser...), prescription de bas de contention, surélévation des jambes pour dormir. Une semaine plus tard les jambes ont dégonflé. Prescription de kiné. La 1ère séance se passe, et la ça coince : Mme B. a très mal. J'essaye de gérer, je fais la tournée des anti-douleurs, et je m'en sors pas, elle a toujours aussi mal. Impossible de faire de la rééducation à la marche si la patiente a si mal, elle ne sera pas coopérante. Au final je demande une consultation au spécialiste de la douleur, qui me fait un protocole archi complexe qui ne marche pas non plus, puis en consultation en neurologie où le médecin me donne finalement la solution : la plainte douloureuse a une grosse part liée à sa démence, et ça, aucun antalgique n'en viendra à bout... Je commence à me résigner petit à petit, Mme B. ne remarchera plus, et on sait bien comment tout ça va finir. Quelques mois passent, je la vois deux fois par semaine pour des entretiens centrés sur ses douleurs imaginaires, ou la qualité de son sommeil. Quand l'infirmière la sort à reculons de mon bureau, en tirant le fauteuil roulant, c'est toujours le même rituel "Je vous aime Docteur !" - "Mais je vous aime aussi Mme B. !". Tout le monde rigole, même à la trentième fois. Ça fait du bien.
Et puis arrive ce qu'on redoute, elle décline d'un coup, se rétracte dans son lit, ne veut plus qu'on la mette au fauteuil parce que "ça fait mal". Un beau jour on me signale qu'elle fait une fièvre, je l'examine, je l'ausculte, houla il y a du monde dans les poumons. Antibiotiques. Ça ne marche pas. Prélèvement, antibiogramme. Re-antibiotiques, plus forts ceux la. Ça ne marche pas beaucoup mieux. Mme B. prend un teint cireux, grisâtre. Je fais un énième bilan sanguin : la fonction rénale a pris un sacré coup. l'organisme de Mme B. déjà très affaibli n'a pas supporté les antibiotiques. Je l'envoie aux urgences, c'est confirmé : les reins sont fusillés. Discussion éthique, on dialyse, on dialyse pas. Bon, 80 ans, une démence, rétractée dans son lit avec des escarres depuis des semaines. Le fils joint au téléphone n'a pas d'avis, ne veut pas qu'on s'acharne, ni qu'on l'ennuie avec tout ça d'ailleurs. Allez savoir ce qu'il s'est passé dans cette famille encore...La décision tombe : Pas d'acharnement thérapeutique, on ne dialyse pas.
Mme B. revient au service pour y mourir. Première fois que je vais avoir à "gérer" ça. A ce moment précis je comprend quelques chose d'essentiel de mon métier : Je peux m'occuper de l'agonie de Mme B. parce que c'est ma patiente depuis un moment, que je la connais bien. Je ne voudrais ni ne pourrais le faire pour quelqu'un d'autre. Et c'est une continuation de ma prise en charge, je ne me défile pas au moment où ça se termine, je reste son médecin jusqu'au bout.
Je file sur internet lire les dernières recommandations HAS (Haute Autorité de Santé) concernant la prise en charge palliative. Arrêt de tous les traitements non vitaux. Morphine. Arrêt de l'alimentation et de l'hydratation par voie veineuse. Mme B. est revenue chez nous déjà presque inconsciente, comme ses reins ne fonctionnent plus depuis un moment, son sang est comme empoisonné, il n'est plus filtré ni nettoyé. Après, le "jeu" pour tout le monde, c'est que ça ne dure pas trop longtemps, et surtout lui offrir la bonne mort et pas la mauvaise. La hantise du médecin c'est l'OAP, l’œdème aigu du poumon. Le patient est bien hydraté avec ses perfusions, mais le cœur fatigue, il n'arrive plus à pomper suffisamment, il y a une fuite de liquide en amont, et tout part dans le poumon, qui se remplit de flotte. Le patient meurt noyé, en étouffant pendant plusieurs heures, parfois des jours...Ça c'est la mauvaise mort, celle qui arrive fréquemment si on ne fait rien. Après il y a la bonne mort, celle qu'on souhaite pour notre patiente. On réduit voire supprime les apports en eau. Ça semble barbare dit comme ça, mais les effets sont très bénéfiques en termes de confort : le risque d'OAP diminue drastiquement, et cela diminue aussi les sécrétions dans les poumons... Le patient respire librement. Comme les reins ne fonctionnent plus, il y a une accumulation de potassium dans l'organisme, ce qui a pour effet de diminuer l'excitabilité des cellules cardiaques. Au final, le cœur finit par avoir quelques hoquets, puis s'arrête. Net, propre, sans bavure, et indolore. Comparé aux 8 heures d'agonie en suffoquant, on a vite choisi ! Si les choses tournent mal, la loi autorise à endormir profondément ma patiente pour une "sédation en phase terminale" avec un produit utilisé en anesthésie générale qu'on appelle le Midazolam. J'ai relu comment induire et maintenir cette sédation, et nous en avons discuté avec l’équipe infirmière et les autres médecins du service. Avec les prochaines lois, je crois que les patients eux-même pourront demander cette sédation, et ne pas attendre que le médecin le décide.
Au même moment sort un papier dans Le Monde où des responsables religieux, pour une fois 'unis', se mêlent de ces problématiques et tentent une ingérence dans le débat sur la fin de vie. Je lis, je suis furieux. Un peu chauffé à blanc par la prise en charge de Mme B. je ne peux résister à réagir, je colle l'article du Monde sur mon mur Facebook et propose un amendement pour que "ces gens là" (et rien qu'eux !), ne puissent bénéficier de ces nouvelles mesures de confort puisque c'est leur souhait !!
Je file sur internet lire les dernières recommandations HAS (Haute Autorité de Santé) concernant la prise en charge palliative. Arrêt de tous les traitements non vitaux. Morphine. Arrêt de l'alimentation et de l'hydratation par voie veineuse. Mme B. est revenue chez nous déjà presque inconsciente, comme ses reins ne fonctionnent plus depuis un moment, son sang est comme empoisonné, il n'est plus filtré ni nettoyé. Après, le "jeu" pour tout le monde, c'est que ça ne dure pas trop longtemps, et surtout lui offrir la bonne mort et pas la mauvaise. La hantise du médecin c'est l'OAP, l’œdème aigu du poumon. Le patient est bien hydraté avec ses perfusions, mais le cœur fatigue, il n'arrive plus à pomper suffisamment, il y a une fuite de liquide en amont, et tout part dans le poumon, qui se remplit de flotte. Le patient meurt noyé, en étouffant pendant plusieurs heures, parfois des jours...Ça c'est la mauvaise mort, celle qui arrive fréquemment si on ne fait rien. Après il y a la bonne mort, celle qu'on souhaite pour notre patiente. On réduit voire supprime les apports en eau. Ça semble barbare dit comme ça, mais les effets sont très bénéfiques en termes de confort : le risque d'OAP diminue drastiquement, et cela diminue aussi les sécrétions dans les poumons... Le patient respire librement. Comme les reins ne fonctionnent plus, il y a une accumulation de potassium dans l'organisme, ce qui a pour effet de diminuer l'excitabilité des cellules cardiaques. Au final, le cœur finit par avoir quelques hoquets, puis s'arrête. Net, propre, sans bavure, et indolore. Comparé aux 8 heures d'agonie en suffoquant, on a vite choisi ! Si les choses tournent mal, la loi autorise à endormir profondément ma patiente pour une "sédation en phase terminale" avec un produit utilisé en anesthésie générale qu'on appelle le Midazolam. J'ai relu comment induire et maintenir cette sédation, et nous en avons discuté avec l’équipe infirmière et les autres médecins du service. Avec les prochaines lois, je crois que les patients eux-même pourront demander cette sédation, et ne pas attendre que le médecin le décide.
Au même moment sort un papier dans Le Monde où des responsables religieux, pour une fois 'unis', se mêlent de ces problématiques et tentent une ingérence dans le débat sur la fin de vie. Je lis, je suis furieux. Un peu chauffé à blanc par la prise en charge de Mme B. je ne peux résister à réagir, je colle l'article du Monde sur mon mur Facebook et propose un amendement pour que "ces gens là" (et rien qu'eux !), ne puissent bénéficier de ces nouvelles mesures de confort puisque c'est leur souhait !!
A l'heure ou j'écris ces lignes, Mme B. "dort" paisiblement avec sa morphine. On vient la voir régulièrement pour lui humidifier la bouche avec un aérosol. On lui parle même si elle ne réagit plus. On ausculte ses poumons matin et soir à la recherche de bruits crépitants, premier signe de l'OAP qu'on veut éviter. Elle fait des pauses respiratoires de plus en plus longues et fréquentes.
En l'état actuel des connaissances, on pense qu'elle ne souffre pas, qu'elle est apaisée.
En l'état actuel des connaissances, on pense qu'elle ne souffre pas, qu'elle est apaisée.
Et on attend que son cœur s'arrête.
Le cancer du poumon passe souvent inaperçu à ses débuts. À mesure que la maladie se développe, une toux persistante se développe et une toux chronique s'aggrave. comprennent la douleur thoracique, l’essoufflement, l’enrouement, les sécrétions sanguines de toux provenant des voies respiratoires et de fréquents épisodes de bronchite ou de pneumonie. Parfois, le premier était des douleurs osseuses, des maux de tête, des vertiges, j'étais tellement énervé et fatigué de ma vie jusqu'à ce que je lise à propos du Dr Itua sur la phytothérapie sur blogspot. acheté le médicament à base de plantes que j'ai pris pendant trois semaines et j'ai été totalement guéri, son traitement est si unique, je n'ai jamais pensé que je serais capable de me libérer du cancer du poumon.Mais non seulement ce cancer du poumon Ce grand homme peut guérir, le Dr Itua également m'a dit qu'il pouvait guérir des maladies telles que ... CANCER COLORECTAL, cancer du cerveau, cancer de l'œsophage, cancer de la vésicule biliaire, maladie trophoblastique gestationnelle, cancer de la tête et du cou, cancer de la vessie, cancer de la prostate, cancer du rein, cancer du rein, cancer de la peau, glaucome ., Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, Maladie du poumon.Authenticité de la prostate, Ostéoporose.Alzheimer, Cancer de l'ovaire, Cancer du sinus, Cancer de la peau, Sarcome des tissus mous, Cancer de l'estomac, Cancer de l'estomac, Cancer du testicule, Cancer de la gorge, Cancer de la thyroïde, Cancer ,Démence . Cancer du pancréas, cancer pancréatique, leucémie, VIH / sida, cancer ovarien, cancer du sang, cancer de la vulve, inférence masculine / féminine, tumeur biliaire, alcoolique grave, substance inflammable non traitée. Cancer, virus de l’herpès, sortilège d’amour, hépatite, c’est un grand docteur en herbe. Voici son adresse électronique de contact ::: drituaherbalcenter@gmail.com/. WHATSAPP ::: + 2348149277967
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